QUIZ Octobre 2017

Quiz octobre 2017

Question :

Ce médecin s'est illustré dans quelle ville des Hauts-de-Seine?

Indices en photos :

Réponse :

Dr Louis MOURIER (1873-1960)

à COLOMBES

Docteur en médecine dans son village natal de Vézénobres. Il est directeur de l'Assistance publique à Paris de 1920 à 1938 et mène une politique active de construction de nouveaux hôpitaux et de modernisation des infrastructures obsolètes de la région parisienne. Cet investissement personnel dans cette fonction lui vaut d'être élu à l'Académie de médecine. 

Après avoir quitté son poste en 1938, il devient sénateur. Il fait adopter au début de la "drôle de guerre" une loi sur l'affectation des mobilisés qui reprend les principes de la "loi Mourier" de 1917. La loi Mourier officialise le principe de l'affectation à l'arrière des soldats pères de quatre enfants et plus et des classes présentes au front les plus âgées. Il vote en juillet 1940 les pouvoirs constitutionnels au maréchal Pétain, puis se retire d' vie politique riche :

Conseiller général, Président du conseil général, Député radical puis Sénateur du Gard ;
Sous-secrétaire d'État à l'Administration de l'Armée dans le gouvernement Paul Painlevé en 1917
Sous-secrétaire d'État au Service de Santé dans le gouvernement Georges Clemenceau de 1918 à 1920.


Les 3 indices photos
 

Le Docteur Henri Dezauche , maire de Colombes (1887-1965)

Né à Annecy, Henri Dezauche a présenté et soutenu sa thèse pour obtenir le grade de docteur en médecine, le 19 juin 1833 à la faculté de Montpellier, à propos d’un « Essai sur la cataracte, suivi d’un mémoire sur la méthode curative, dite homéopathique » (BIU Santé, Montp., 1833, n° 51,26 p.). Il était précisé après son nom « de Lyon (Rhône), membre du cercle médical de Montpellier ». Le jury était présidé par le professeur Broussonnet : ses collègues Lordat, Delile et Lallemand étaient examinateurs, ainsi que le docteur Viguier, Agrégé. Cinq observations étaient rapportées pour illustrer la cataracte. Pas moins de quatre pages sur deux colonnes chacune ont été nécessaires pour énumérer les substances employées homéopathiquement. Le Dr. Dezauche a exercé à Paris rue Saint-Honoré, au "353 (de 1h. à 3h.)", comme l’indiquait l’Almanach des 500.000 adresses de l’année 1854, et qui ajoutait « médecin du ministère de la Justice ». Il fut un des fondateurs de la Société philanthropique savoisienne et son second président. Plus tard il se retira à Colombes, près de Paris, dont il fut maire en 1870. Le Dr. Dezauche fut aussi président de la Commission cantonale des indemnités de guerre pour le canton de Courbevoie. Le 16 mars 1879, il présida à Paris avec Jules Philippe et Mayet, députés, et le Dr. Philibert, une conférence au bénéfice de la bibliothèque de St Martin de Belleville.
 

Les jeux olympiques de 1924
En dépit des problèmes rencontrés aux Jeux olympiques de 1900, le baron Pierre de Coubertin souhaite à nouveau organiser cet événement dans la capitale française afin de prouver au monde que Paris et la France sont capables d'accueillir les athlètes du monde entier dans des compétitions confraternelles.
La ville de Colombes accueille donc le premier village olympique du genre constitué de baraquements en bois. Les athlètes ont à disposition un bureau de change, un salon de coiffure, un bureau de poste, un kiosque à journaux, un service de blanchissage et un service de garde des objets de valeur. Trois repas par jour sont offerts.
Hippodrome de la Société des courses de Colombes depuis1883 puis « Stade du Matin »à partir de1907 l'enceinte est  rebaptisée Yves du Manoir en 1928 du nom d'un joueur de rugby à XV du Racing et espoir de l'équipe nationale qui vient de se tuer en avion.
"Clin d'œil à l'Histoire", le stade Yves-du-Manoir est un des sites officiels retenus pour la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024, un siècle après ceux de 1924. Il accueillera les épreuves de hockey sur gazon.

 

Hôpital Louis-Mourier
Situé à Colombes l’hôpital Louis-Mourier assure des activités de proximité auprès des patients d’un bassin de vie de six communes : Colombes, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes, Nanterre, Gennevilliers, Villeneuve-la Garenne.

Hôpital universitaire de référence et de proximité, il propose des soins en cancérologie, chirurgie digestive, chirurgie de l’obésité, médecine interne et maladies infectieuses, hépato-gastroentérologie, psychiatrie et d’addictologie, gériatrie, odontologie, réanimation, ainsi que des soins de suite et de réadaptation. Il accueille les urgences adultes, pédiatriques, de gynécologie-obstétrique et d’odontologie.
L’hôpital Louis-Mourier est également spécialisé en gynécologie- obstétrique (maternité de type III), en néonatalogie ( soins intensifs et réanimation néonatale) et en pédiatrie.
Il a ouvert en février 2011 un centre femme-mère-enfant,  dont l’expertise en matière de périnatalité lui permet d’assurer le suivi des grossesses pathologiques et d’accueillir de grands prématurés au-delà de son territoire de santé.
L’hôpital Louis-Mourier dispose d’un plateau technique performant et assure également des missions de recherche et d’enseignement.
L’hôpital est également centre de référence dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine des maladies rares avec le centre des porphyries, les centres associés Malformations ano-rectales et pelviennes rares,  drépanocytose et un centre expert pour les troubles bipolaires.

Thérèse Lempérière fut nommée en 1971 chef du service de psychiatrie créé à l’ouverture de l’Hôpital Louis-Mourier, service ayant la particularité d’être au sein d’un hôpital universitaire et sectorisé. Fille de médecin, née à Cherbourg, Thérèse Lempérière s’engage dans de brillantes études médicales, puis est reçue 7e à l’internat des Hôpitaux de Paris, seule femme avec Solange Troisier de la promotion de 1949 comprenant 87 nommés. Après une formation en neurologie, elle devient interne puis chef de clinique dans le service de Jean Delay à l’hôpital Sainte-Anne. 
Ses travaux ont porté sur l’autonomie des symptômes hystériques vis-à-vis du trouble de la personnalité hystérique,  sur les aspects psychiatriques de l’épilepsie, sur  les comorbidités psychiatriques des dépressions, les pathomimies, le transsexualisme, la dépression du sujet âgé…
Son Abrégé de psychiatrie de l’adulte.... qu’elle rédigea avec André Féline et d’autres de ses élèves n’a cessé d’être la référence des étudiants et des jeunes psychiatres.
Décédée le 29/12/2013 le Dr Charlot V. lui rend hommage dans le numéro d'avril 2014 de la revue "L'information psychiatrique".