QUIZ Février 2017

Quiz février 2017

Question :
Ce médecin s'est illustré dans quelle ville des Hauts-de-Seine?

Indices en photos :

Réponse :

Valentin MAGNAN à SURESNES

Avant 1630, le château de Suresnes n'était qu'une maison de vigneron, avec un pressoir, une étable, un colombier « Achetée en 1638 par André Bourret, trésorier du roi, la propriété est alors transformée et agrandie. À la fin du XVIIIe siècle, elle passe aux mains de plusieurs propriétaires : Paul Barras, membre du Directoire qui reçoit à goûter Bonaparte et son épouse, puis Talleyrand ; la princesse de Vaudémont, alliée à la famille de Bourbon, qui achète des terrains aux alentours dont une partie du château de La Source, pour agrandir encore la propriété ; Louis-Marc Chabrier, directeur du théâtre des Variétés à Paris et dont la fille épouse Gustave Gallimard, le grand-père de l'éditeur Gaston Gallimard ; le docteur Magnan enfin qui, en 1875, sur le domaine crée une «  maison de santé, repos et régimes » rendue célèbre par le passage d'Adèle Hugo (1830-1915), internée après la mort de son illustre père. La fondation Magnan est vendue en 1975 à une société immobilière qui détruit la plupart des pavillons. Le château, désaffecté depuis 1960, est abattu en 1986. Une partie du parc est lotie, et le reste, aménagé par la commune, fait office de parc public depuis 1988.

Les 3 indices en photos :

Cité-jardin de Suresnes:
En 1915, l'Office public d'Habitation à bon marché (HBM) du département de la Seine, dirigé par le maire de Suresnes Henri Sellier, décide de construire un ensemble architectural pour accueillir entre 8 et 10 000 habitants. La première pierre est posée en 1921 et sa construction s'achève en 1956 : la cité-jardin compte alors 3 297 logements dont 170 pavillons. Tous les logements comportent « un débarras, un WC tout-à-l'égout, pierre à évier avec paillasse pour fourneau à gaz, et une petite armoire ventilée pour boîte à ordures, eau amenée à l'évier, éclairage électrique dans toutes les pièces », ce qui excède largement le confort habituel des logements ouvriers de l'époque.
En 1985, la cité est inscrite à l'inventaire des sites pittoresques du département des Hauts-de-Seine. Sa réhabilitation complète est alors entreprise de 1986 à 1995.

Catherine Ringer est née en 1957 à Suresnes
D'un père peintre d'origine ashkénaze et déporté (« C’était un homme », sur l'album Cool Frénésie des Rita Mitsouko, 2000), et d'une mère architecte.
À huit ans elle devient mannequin enfant, à quinze ans, elle quitte l'école et s'oriente vers une carrière artistique. La jeune Catherine Ringer joue de la flûte, chante (Théâtre de la Ville), écrit des poèmes, danse (Café de la Gare). Entre 1976 et 1982, elle tourne dans une vingtaine de films pornographiques.
En 1979 elle rencontre Fred Chinchin, c’est au Gibus, en novembre 1980 que le duo se présente sous le nom de Rita Mitsouko rebaptisé « les Rita Mitsouko » en 1985.
Après la mort de Fred Chichin en novembre 2007, Catherine Ringer reprend la tournée renommée « Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko and more ». De 2013 à 2014 elle est la chanteuse du Trio Plaza Francia.

L'hôpital FOCH
En 1926, Bernard Flursheim (chargé de la répartition des aides américaines en Europe) et Justin Godart (ancien ministre de la Santé) envisagent d’édifier dans la région parisienne une clinique réservée aux classes moyennes.
Reconnue d’utilité publique en 1929, la Fondation médicale Franco-américaine du Mont Valérien (dite « Fondation Maréchal Foch ») est créée pour en assurer la construction par l'architecte M. Fouque à partir du 20 mars 1931, puis la gestion.
Entre indices en photos 1932 et 1937, un hôpital de 350 chambres individuelles et une école d’infirmières sont construits sur les terrains de la propriété de la famille Worth qui fut couturier de l'impératrice Eugénie. Les bâtiments actuels encadrent dans la cour d'entrée l'ancienne maison Worth.
Grâce à la fortune de deux riches héritières américaines, Consuelo Balsan née Vanderbilt et la princesse Winnaretta de Polignac, née Singeret, et à beaucoup d’autres dons privés, l’hôpital Foch à Suresnes a vu le jour en 1939.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'établissement est réquisitionné par l'armée française, par l'armée allemande, par l'Assistance Publique. La gestion de l'établissement est confiée de 1949 au 31 décembre 1995 à la caisse de prévoyance de la SNCF.
En 1996, la Fondation Foch, le conseil général des Hauts-de-Seine et la ville de Suresnes, créent l'Association Hôpital Foch pour reprendre et opérer la gestion de l'hôpital.
En 2013, un rapport de l’IGAS met en évidence les liens financiers complexes qui unissent l'association qui exploite l'hôpital et la fondation qui est propriétaire des bâtiments.
Établissement de santé privé d’intérêt collectif ou ESPIC, l'hôpital est aujourd'hui l'un des plus grands d'île-de-France et s'est spécialisé notamment dans les domaines des pathologies pulmonaires et respiratoires, rénales et urologiques ainsi qu'en neurosciences.